Émotions


Depuis hier, je suis super émotive. Je ne sais pas si cela est dû au blues postpublication de Chassés-Croisés à Inverness, au fait de quitter mes personnages, à la vague de soutien que j’ai reçue dernièrement sur Instagram, à un colis reçu suivi d’un message qui m’a émue aux larmes. Merci infiniment Céline.
C’est sans doute un peu de tout cela. Je sais que je suis hypersensible, je vis avec cela depuis trop longtemps pour l’ignorer, mais quand l’émotivité s’ajoute, ce n’est pas toujours facile.
Et dans ces cas, j’ai juste envie de m’isoler et d’écrire une nouvelle histoire. C’est peut-être ce que je vais faire, en attendant les derniers retours sur le manuscrit en cours de relecture, celui dont je parle tout le temps depuis des années, celui que j’ai du mal à lâcher et que je garde précieusement auprès de moi.
Je me suis toujours demandé comment les peintres arrivaient à se séparer de leurs toiles. Je parle de l’originale, celle avec qui ils ont vécu si longtemps, celle dans laquelle ils ont mis un bout de leur âme. J’ai déjà tant de mal avec mes écrits. Peut-être parce qu’elle finit par les agacer ?
Un livre, c’est une extension de son auteur à un temps T. Il va piocher dans son quotidien, dans ses joies, dans ses blessures parfois. Même parfois inconsciemment. Puis, l’auteur évolue !
Cette fin d’année, bien que festive, est très difficile pour certains. J’en ai fait partie il y a quelques années et je ne l’oublie pas. Alors, observez autour de vous les personnes qui ont besoin d’une attention particulière et rappelez-vous que la gentillesse, elle aussi, est gratuite. Même un tout petit sourire, un tout petit geste peut transformer une vie.



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