Parce que c'est important de le (re)

J'ai partagé ce post sur LinkedIn il y a plusieurs semaines... Je le repartage avec vous aujourd'hui ici.

Combien sommes-nous à avoir changé de métier après un burn out ? Combien sommes-nous à ne pas l’avoir fait en pensant que cela allait passer ?

Combien sommes-nous à avoir passé des moments difficiles dans nos carrières sans oser en parler ouvertement de peur d’être jugé, d’être « grillé » comme disent certains.

Et pourtant, dans certains cas, c’est bien notre cerveau qui a grillé, qu’on accepte de le voir ou pas. Pour certains, il faut une année pour s’en remettre, pour d’autres, il en faut plusieurs.

Même si le sujet est moins tabou qu’avant, je lis rarement des articles sur ce thème sur les réseaux sociaux où on est plutôt là pour parler de nos succès.

Mais craquer au boulot, ce n’est pas un échec. Parfois, c’est l’occasion de rebondir, de faire quelque chose qui nous correspond mieux. J’ai vu autour de moi des femmes et des hommes qui se relevaient magnifiquement bien et qui en parlaient peu.

C’est sans doute pour cela que j’ai décidé, il y a cinq ans que le personnage principal de mon manuscrit serait un entrepreneur à succès dans le monde du numérique, un homme qui réussit tout ce qu’il entreprend et qui n’accepte pas de voir ce qui lui arrive dans un premier temps. Dès le début, on est plongé dans l’ambiance et le récit parle en partie de la reconstruction du personnage par le biais de journaux intimes et de lettres qu’ils découvrent dans la maison familiale.

Je n’avais pas envie de traiter de ce sujet sombre en édulcorant la situation alors je l’ai mêlé à des aventures qui nous emportent au 19ème siècle et en Amérique.

Antoine Brissac, le héros du livre, m’a accompagnée pendant presque cinq ans. Ainsi qu’Édouard, Sophie et Donna. Je vous avoue que j’ai eu du mal à les quitter, mais c’est pour la bonne cause : partager leurs aventures avec vous.