Quand je serai grande



Un post particulier ce soir...

Un post que je réserve d'habitude à ma newsletter.

Ce sera donc juste quelques mots ici, en attendant de rédiger la lettre d'octobre qui va enfin vous dévoiler la surprise sur laquelle nous sommes plusieurs à travailler depuis des mois.

Je fais partie des personnes qui ont beaucoup d'imagination et des idées en permanence.

Je m'interroge sur mes rêves d'enfant. Je me suis longtemps demandé si j'en avais vraiment eus.

Depuis quelques années, j'ai tendance à tester rapidement mes envies, quitte à me casser les dents (souvent...).

Et puis je me suis souvenu des livres que je dévorais enfant, des textes griffonnés sur des cahiers. Mon rêve était de raconter des histoires, et je le faisais déjà.

Mon métier d'ingénieure m'a rendue rationnelle, terre à terre, et j'ai oublié cette partie de moi qui a envie de s'envoler et de rêver.

J'ai tendance à vite aller à l'essentiel, en action comme à l'écrit, alors que je peux bavarder pendant des heures.

Avec mon roman "Le Dragon de l'Ouest", j'ai dû changer ma façon de faire. Je me suis obligée à ralentir, à suivre jour après jour le rythme d'Antoine Brissac. J'étais comme lui avant qu'il ne perde le contrôle. Je connais son domaine même si je n'ai pas eu son succès. Je connais certaines de ses peines, j'ai appris à découvrir les autres à chaque réécriture. J'ai aimé me laisser émerveiller par ses trouvailles, prendre l'avion avec lui, lire par dessus son épaule le journal intime de Sophie et le reste...

Pour moi, Antoine est le plus réel que tous les personnages de mes livres, car il m'a accompagnée pendant des années.

Je suis un peu triste parfois que certains d'entre vous ne le connaissent pas encore. Et pourtant, je sais qu'il pourra conquérir beaucoup de cœurs quand ceux qui l'ont aimé en parleront autour d'eux.

Voilà, c'est tout.

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